L’Institut de recherches historiques du Septentrion (IRHiS) est une unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université de Lille – SHS. Il rassemble une soixantaine d’historien-ne-s et d’historien-ne-s de l’art ainsi que près de 80 doctorant-e-s. Il a pour objectif de développer, dans un cadre transfrontalier et européen, un pôle de recherche historique reconnu nationalement et internationalement portant sur les périodes allant du Moyen Âge à nos jours.
Fort d’une solide tradition en histoire économique et sociale, en histoire politique et culturelle et en histoire de l’art, l’IRHIS a récemment développé des axes de recherche visant à dépasser les découpages disciplinaires traditionnels.
– L’axe « Cultures visuelles et matérielles » contribue à renforcer l’émergence du champ des études visuelles en France dont il a été jusqu’à présent l’un des acteurs.
– L’axe « Arts et mémoires d’Europe » croise les contributions de l’histoire de l’art avec les recherches menées sur la mémoire, le fait religieux et les identités.
– L’axe « Guerre, sécurité(s), désordre(s) public(s) » étudie les interfaces et le continuum entre les phénomènes guerriers, conflictuels et sécuritaires et analyse la façon dont les guerres et conflits modèlent et renouvèlent les identités et les pratiques des sociétés du Nord-ouest européen.
– L’axe « Innovations. Nouveautés, réformes, innovations dans l’histoire » développe une réflexion historique sur les dimensions économiques et politiques, techniques et culturelles de l’innovation appréhendée dans la longue durée. Son ambition est d’encourager des études et des perspectives de long terme, en respectant scrupuleusement les méthodologies et les questionnements inhérents à chaque époque de recherche.
L’IRHIS est très impliqué dans des opérations de recherche interdisciplinaires qu’il s’agisse de l’EQUIPEX IRDIVE (Recherche et Innovation dans les Environnements Visuels Numériques et Interactifs) ou de la Maison européenne des sciences de l’homme et de la société (MESHS). Il accorde une grande importance à la médiation scientifique ainsi qu’au développement des humanités numériques.